Dans le cadre de l’EPI « Histoires du XX° siècle » et du Parcours citoyen, les élèves de 3°1 et de 3°2 se sont rendus Jeudi 23 janvier 2020 auCentre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.
Le CHRD est un lieu de mémoire dédié à la Seconde Guerre mondiale et installé dans l’ancienne école des services de santé des armées, avenue Berthelot.
En mars 1943, la Gestapo, dirigée par Klaus Barbie s’installe en ces lieux qui deviennent alors le centre d’interrogatoire des résistants et des Juifs arrêtés par la police allemande.
La visite de l’exposition permanente a permis aux élèves de se plonger dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de Lyon en particulier. Différents thèmes, faisant échos aux cours d’Histoire ont été abordés : la vie quotidienne, les politiques antisémites du régime de Vichy, la Résistance, la répression. Confrontés à des objets, des témoignages, des documents d’archives, des photographies, les élèves ont pu ainsi mieux connaître et comprendre cette période.
La matinée s’est achevée par le visionnage d’extraits du procès de Klaus Barbie, chef de la Gestapo à Lyon et surnommé le « boucher de Lyon » pour ses méthodes d’interrogatoire, particulièrement brutales. Il a été jugé pour « crimes contre l’humanité » et condamné à la prison à perpétuité. Ce procès Barbie marque un moment important pour l’écriture de l’histoire et la mémoire des années d’occupation.
Deux lieux de mémoire à découvrir pour compléter notre visite :
la prison Montluc
le mémorial d’Izieu
La réflexion mémorielle des élèves se poursuivra en avril prochain lors de notre rencontre avec Lili Leignel, enfant juive déportée qui témoignera de sa vie pendant la seconde guerre mondiale.
La visite de l’exposition permanente s’achève par ces trois phrases inscrites sur fond noir.
« La mémoire est la racine de la délivrance, comme l’oubli est celle de l’exil. » (Baal Shem Tov)
« Si l’écho de nos voix faiblit, nous périrons. » (Paul Eluard)
« Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le revivre. » (Georges Santayna)
A méditer...
Madame Vinit